La pierre est une valeur sure, qui ne se dévalorise pas avec le temps. L’investissement immobilier est de ce fait un placement sûr et rentable. D’autant plus que les conditions de prêt actuelles encouragent les primo-accédants et que le dispositif Pinel promeut les investissements dans l’immobilier locatif. Il suffit d’y être éligible. Assurer une retraite sereine, exemptée de difficultés financières, tel est l’objectif que les investisseurs immobiliers se sont fixé. Outre l’accession à un patrimoine, ils peuvent acquérir un logement pour le mettre en location et ainsi percevoir des revenus complémentaires. De plus, optimiser sa rentabilité est possible grâce aux avantages fiscaux stipulés par la loi Pinel, qui consistent à réduire jusqu’à 21% l’impôt sur le revenu locatif. Quoique ce dispositif, mis en vigueur depuis 2015, requiert certains critères d’éligibilité, notamment un bâtiment neuf ou rénové, un engagement de location de 6 à 12 ans et un emplacement dans une zone « tendue ». Le dispositif Pinel, plus favorable que ses prédécesseurs Afin de motiver les Français à investir dans l’immobilier neuf, et pour répondre à l’expansion des demandes de logement dans le pays, La loi Scellier a été mise en place en 2009. Promouvant l’investissement dans le locatif, elle permet aux contribuables de bénéficier d’une réduction de leur impôt sur le revenu. Sous la supervision du ministre Cécile Duflot, une nouvelle loi a été lancée en 2013 en gardant le même objectif. S’ensuit le dispositif Pinel qui a été annoncé en 2014, pour être effectif à compter de 2015. Conservant les mêmes valeurs, il est cependant plus bénéfique que les précédents. En effet, la défiscalisation est importante que celle des dispositifs Duflot et Scellier. La réduction peut atteindre 21% avec la loi Pinel, ce qui surpasse respectivement de 3% et de 8% ses prédécesseurs. De plus, les zones éligibles sont plus définies. Enfin, l’actuel procédé offre une possibilité de louer sa résidence à un membre de sa famille, tout en bénéficiant des avantages et d’acquérir deux lots par an. Grâce à cette législation, un propriétaire est en mesure de constituer un patrimoine mais en plus ce dernier est financé à crédit. En effet, son locataire s’acquittera des 75% de la valeur du bien tandis que le reste est réglé par le biais de l’économie qu’il a pu faire en payant moins d’impôt. Les caractéristiques de la loi Pinel L’investissement locatif promu par la loi Pinel sollicite certaines conditions. Le logement à acquérir doit être neuf ou rénové, et respecter les normes environnementales. Le propriétaire du bien doit de ce fait, détenir une BBC 2005, un RT 2012, un RT 2005 ou un HPE rénovation ou une BBC rénovation 2009 s’il s’agit d’une habitation rénovée. La valeur de la propriété ne doit en aucun cas dépasser 300 000 euros par lot et 5 500 euros le mètre carré habitable. Un engagement de location est également requis pour bénéficier de la défiscalisation. Pour cela, l’investisseur a le choix entre une durée de 6,9 ou 12 ans tout en sachant que la réduction d’impôt est plus importante à mesure que le délai est plus étendu, à savoir 12, 18 et 21%. En outre, le loyer est inférieur de 20% par rapport à celui qui est appliqué sur la même zone géographique. Quant au locataire, il doit s’agir d’un ménage à revenu modeste dont les ressources sont plafonnées selon l’emplacement du logement. Un bien loué sous ce procédé doit se trouver dans une région où la demande d’habitat est élevée. En effet, le but de la loi Pinel est d’optimiser les offres de logements dans les zones tendues. Les zones concernées sont : A et A bis comprenant la capitale et ses villes limitrophes, la Côte d’Azur, la frontière de la Suisse ; B1 où il y a plus de 250 000 habitants, voire la Grand-Couronne de Paris, Corse, les DOM-TOM, Saint-Malo, Annecy, Chambéry, etc. Quelques agglomérations de la zone B2, dont la population dépasse les 50 000.