Le secteur du logement se porte bien, porté par les niveaux historiquement bas des taux d’emprunt et à la version assouplie du PTZ, en vigueur depuis le 1er janvier 2016. Sa bonne santé devrait se poursuivre durant les 12 prochains mois, comme le prouve l’optimisme affiché par 78 % des professionnels de l’immobilier. Hausse du nombre de professionnels optimistes Une étude du Crédit Foncier/CSA est récemment parue, qui montre l’augmentation constante de la proportion de professionnels « optimistes » quant à l’avenir du secteur du logement. De 74 % lors de la précédente édition de l’enquête, ils sont passés à 78 %, après seulement quatre mois. Ce regain de confiance de toutes les catégories d’acteurs (agents et courtiers immobiliers, promoteurs, constructeurs de maisons individuelles, lotisseurs, gestionnaires de patrimoine) est dû à plusieurs facteurs. La faiblesse des taux d’intérêt des emprunts immobiliers a été mentionnée par 94 % des sondés devant le prêt à taux zéro (PTZ) élargi (72 %). Pour les 21 % de pessimistes, les principaux freins sont le contexte économique (cité par 86 % des répondants) et le niveau du pouvoir d’achat des ménages (65 %). Au sujet des prix, 66 % des participants à l’enquête prévoient une stabilisation dans le neuf, ce pourcentage baissant à 52 % pour l’ancien. Le volume de transactions devrait également se maintenir selon 55 % des professionnels interrogés. Rentabilisation plus rapide d’une acquisition immobilière dans 27 villes françaises Les résultats de ce sondage rejoignent celles de l’étude que nous avons récemment dévoilée et qui confirme que 2016 est l’année idéale pour acheter sa résidence principale ou pour investir dans le locatif. En effet, la rentabilité d’un tel investissement par rapport à la location n’a jamais été aussi élevée. Dans 27 villes sur les 37 étudiées à travers la France, il suffit de moins de 3 ans pour rentabiliser l’achat d’un bien de 70 m2. C’est par exemple le cas à Grenoble, Orléans, Reims, Rennes ou encore Strasbourg. Même dans la capitale, réputée chère, les propriétaires d’un logement équivalent n’attendent plus que 6,5 ans pour gagner à l’achat. L’année dernière, il fallait encore 14,5 ans. Cette tendance est due à la chute des taux d’intérêt, au rendement moindre des produits d’épargne, et au taux zéro élargi à destination des primo-accédants, qui font perdre de son attrait à la location.