En théorie, même au-delà de 55 ans, vous pouvez souscrire un prêt immobilier. Certains seniors parviennent à obtenir un financement jusqu’à 70 ans. Toutefois, la démarche peut s’avérer complexe et les contraintes sont nombreuses. Si vous avez un bien à fournir comme caution Si vous possédez un bien immobilier à présenter à la banque comme garantie, celle-ci sera plus encline à vous accorder un prêt immobilier à un taux très faible, de l’ordre de 1,75 % pour un capital de 200 000 € contracté pour 15 ans. En effet, le risque étant quasiment nul pour le prêteur, consentir des conditions très attractives lui permet de capter de nouveaux clients au profil intéressant. Toutefois, si vous êtes un excellent client d’un établissement, celui-ci peut accepter de vous financer. En l’absence de patrimoine à faire valoir, une épargne importante à utiliser comme apport personnel ou des revenus élevés suffisent à rassurer les établissements de crédit. Toutefois, ils ne considèreront pas uniquement vos revenus actuels, mais tiendront également compte de vos ressources après le départ à la retraite. En effet, il faut que le montant de vos remboursements soit adapté à vos ressources futures afin de vous éviter des difficultés de paiement. Si vous n’avez ni bien immobilier ni épargne conséquente Pour convaincre la banque de vous octroyer un prêt immobilier à un âge avancé, vous devrez produire des garanties classiques telles qu’une caution bancaire ou une hypothèque. En cas de défaut de paiement de votre part, le prêteur peut mettre le bien en vente pour récupérer son dû. L’assurance décès/invalidité représente aussi une protection efficace. Contractée jusqu’à l’âge de 85 ans, elle assure le remboursement du crédit à la banque si votre décès ou une maladie devait vous empêcher d’honorer votre dette. Pour trouver la meilleure offre (car le coût peut varier du simple au triple), une comparaison minutieuse est essentielle. Grâce aux lois Lagarde et Macron, vous pouvez vous adresser à l’assureur de votre choix au lieu d’opter pour la proposition de la banque. Attention à respecter la condition d’équivalence des garanties en vous référant aux critères indiqués par la banque sur la fiche d’information obligatoire. À la clé, plusieurs milliers d’euros d’économies. Même en cas de pathologie grave présente ou passée, l’assurance est possible, mais avec des exclusions et/ou des surprimes. Un courtier peut vous aider à faire le tri et vous trouver une couverture appropriée dans le cadre de la convention AERAS, qui permet d’emprunter et de s’assurer avec un « risque aggravé de santé ».