Une société de crédit immobilier à la rescousse de Détroit

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 25 juillet 2016 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 25 juillet 2016 18:58 par la Rédaction Meilleurtaux

Il y a trois ans, on annonçait ni plus ni moins la mort de la ville de Détroit. Aujourd’hui, elle et se veut même très ambitieuse.

Réduction de dette, baisse conséquente du taux de chômage, ralentissement de l’exode des résidents, augmentation des salaires locaux moyens… autant d’éléments qui reflètent la reprise de la ville de Détroit.

Son régime des faillites a pris fin plutôt que prévu. Cette amélioration inespérée est à attribuée entre autres à des partenariats public-privé, ainsi qu’à la solidarité entre différents secteurs d’activité. Certains créanciers de la ville ont aussi renoncé à une grande partie de leur dû.

Quelques signes de la reprise de Détroit

La ville de Détroit reprend de la couleur. Après seulement trente six mois de régime des faillites, elle est à nouveau déclarée « opérationnelle » en décembre 2014. Quelques éléments permettent d’expliquer cette sortie plus rapide que prévue. Parmi eux figure une réduction de dette, portée à environ 13 milliards de dollars après avoir franchi le cap des 20 milliards il y a trois ans.

On note aussi une diminution significative du taux de chômage, estimé à environ 10 % alors qu’il était encore au-dessus des 22 % en juillet 2013. Le ralentissement de l’exode des résidents de Détroit est aussi pour beaucoup dans sa reprise.

Mike Duggan, maire de la ville prévoit même une hausse du nombre de la population en 2016, ce serait une grande première depuis les années 1950. Enfin, on peut aussi citer la hausse des salaires locaux moyens depuis mars 2015. Cette augmentation s’opèrerait même bien mieux que la moyenne nationale.

Des fonds issus du sport et du crédit immobilier

Ces signes de la reprise de Détroit sont quant à elles à mettre sur le compte de la solidarité entre divers secteurs d’activité, mais aussi à des partenariats public-privé. Dan Gilbert, numéro 1 de Quicken Loans (société d'emprunt immobilier) a par exemple investi des millions de dollars dans le centre-ville. Tom Gores, propriétaire des Pistons (équipe de basket-ball) lui a emboité le pas.

De leur côté, les créanciers de la ville ont accepté d’abandonner une partie de leur dû (entre 25 % et 76 % selon leur catégorie). De riches fondations locales ont également apporté leur contribution. Parmi elles figure la Ford Fondation qui a accordé un crédit de 366 millions de dollars sur 20 ans.

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