Les taux immobiliers n’ont jamais été aussi bas. Ils ont même atteint un niveau record en 2015. Pourtant, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il existe toujours un moyen de faire baisser la note et obtenir davantage de concessions de la part de sa banque, à moins bien entendu de savoir s’y prendre. Voici quelques informations à connaître pour décrocher les taux les plus bas du marché. L’apport personnel : un véritable atout de séduction L’apport personnel reste la meilleure carte à jouer pour décrocher un taux avantageux. Mais pour donner du poids à ses arguments, son montant doit être conséquent, assez pour couvrir les droits de mutation (entre 7 % et 8 %) et de garantie (de 1 % à 2 %) par exemple. Dans ce cas, le taux d’endettement sera moins contraignant et la durée de remboursement plus courte. Le risque de défaillance étant plus faible, la banque ne pourra qu’apprécier. Résultat : l’emprunteur sera dans une meilleure position pour négocier son crédit, contrairement à une personne qui va emprunter sans apport personnel. Les candidats à l’emprunt ont bien pris conscience de l’importance de l’apport personnel dans la procédure d’octroi d’un crédit. Un courtier avait d’ailleurs expliqué que l’apport des primo-accédants a grimpé en novembre, passant de 23 525 € à 25 980 €. La situation professionnelle : un autre argument de taille Avant d’accorder un prêt, la banque cherchera à s’assurer de la « bonne » santé financière de son client. Ainsi, elle sera très attentive à sa situation professionnelle. Disposer d’un CDD ou d’un CDI devra alors faire pencher la balance en sa faveur. « Un jeune actif, avec un avenir prometteur, aura plus de chances d’obtenir un meilleur taux qu'un senior en fin de carrière », reconnaît un courtier. Sans oublier que les banques portent désormais une très grande attention à la bonne tenue des comptes de l’emprunteur. Il faudrait donc penser à présenter des relevés de compte « exemplaires » (sans le moindre découvert) au cours des trois derniers mois, mais aussi éviter d’accumuler les frais consécutifs aux commissions d'intervention. Autre conseil, il faut aussi solder tous ses crédits en cours (consommation, prêts personnels, renouvelables) pouvant limiter la capacité d'endettement.