Avec des prix en baisse et des taux faibles, l'année 2015 était l'année où il fallait acheter. Tour d'horizon des perspectives 2016. Un environnement globalement favorable L'année 2015 a vu le redémarrage du marché de l'immobilier. Mais depuis octobre, on constate un tassement des intentions d'achat et de vente. Sans doute à cause de la baisse continue des prix. Pour ceux qui veulent acquérir une résidence principale, l'élargissement à l'ancien des PTZ (Prêt à taux zéro) à partir de 2016 peut constituer une opportunité si les travaux ne leur font pas peur. Pour les investisseurs, il est évident que rendement et plus-value ne sont plus automatiques. Aujourd'hui, il faut choisir en fonction de ses objectifs. Mais compte tenu des incertitudes de l'avenir, profitez de la faiblesse des taux pour emprunter, au lieu de placer vos économies. Une simple simulation crédit vous permettra sur chaque segment du marché d'évaluer le pour et le contre. Des atouts et des faiblesses dans chaque secteur Côté investissement locatif dans l'ancien, les contraintes pour les propriétaires ne cessent d'augmenter. Et même si les taux sont attractifs et les prix négociables, le risque de moins-value existe si les prix continuent de baisser. Dans le neuf, certes les avantages fiscaux sont tentants, mais il faut investir dans la qualité et les rendements deviennent alors faibles. Les parkings restent une valeur sûre pour de petits placements : les rendements restent élevés et la demande n'est pas près de se tarir. Les investissements à l'international séduisent de plus en plus de Français. Des « paradis fiscaux », comme Maurice, offrent un cadre de vie exceptionnel, mais les montants à débourser sont élevés. L'immobilier géré (résidences de tourisme, étudiantes, seniors et EHPAD) offre de bons rendements et des avantages fiscaux sans avoir rien à gérer, mais tout dépend du gestionnaire. Côté immobilier occupé, la possibilité d'une décote et la connaissance du locataire font de cet investissement une opportunité, si le loyer est en phase avec le marché. L'achat en nue-propriété permet souvent d'obtenir une décote jusqu'à 50 %, évite la gestion de la location du bien, et, comme vous ne percevez pas les loyers, il n'y a pas de fiscalité, mais l'engagement est sur le long terme. Quant aux SCPI, même si elles gardent de nombreux atouts, comme des rendements attractifs, la remontée des taux d'intérêt pourrait entraîner une baisse de la valeur des parts et l'extension du travail nomade et à domicile provoquer une diminution de la demande en locaux professionnels.