Dans le but de favoriser l’accès à la propriété, l’exécutif a lancé depuis le 1er janvier une version améliorée du prêt à taux zéro. Zoom sur les changements apportés au dispositif. Assouplissement des conditions d’octroi du PTZ Grâce au PTZ, un nombre croissant de ménages va pouvoir concrétiser son projet d’acquisition d’une première résidence principale. Si ce crédit sans intérêts existait déjà en 2015, il s’est assoupli depuis le début de cette année. D’une part, les plafonds de ressources conditionnant son obtention ont été relevés ; dans les zones marquées par une forte tension sur le marché de l’immobilier, le maximum annuel passe de 72 000 € à 74 000 € entre 2015 et 2016. De l’autre, pour un bien neuf, la part du PTZ sur le coût total de l’opération, qui se situait auparavant entre 18 % et 26 % selon les zones, peut désormais aller jusqu’à 40 %. En contrepartie, l’emprunteur s’engage à loger dans la maison ou l’appartement ainsi financé au minimum 8 mois sur 12 avec interdiction de louer le bien à un tiers, et ce pendant 6 ans ou plus. En rendant le PTZ plus accessible, le gouvernement espère pour 2016 doubler le nombre de bénéficiaires par rapport à 2015, l’objectif étant de 120 000 aides distribuées d’ici à fin décembre. Il est proposé par tous les établissements bancaires et de crédit conventionné avec l’État. Extension du PTZ à l’ancien Autre changement majeur, le PTZ est ouvert aux logements anciens à rénover, pas seulement dans les 5900 communes rurales éligibles en 2015, mais à l’ensemble du territoire, y compris les grandes métropoles. Il suffit pour pouvoir y prétendre de s’engager à réaliser dans les trois ans des travaux, dont le montant représente au moins 25 % du financement global. Enfin, le remboursement différé est possible. En fonction de la composition du foyer et de ses revenus, cette durée varie entre 5, 10 ou 15 ans. Précisons par ailleurs que le prêt à taux zéro est cumulable avec d’autres types d’aides, comme le PEL, les prêts conventionnés, les subventions octroyées par les collectivités locatives, ainsi qu’une réduction de la taxe d’aménagement. Pour vérifier leur éligibilité et faire une estimation, les candidats à la propriété peuvent recourir aux simulateurs gratuits disponibles sur Internet ou au « calculateur PTZ » proposé par le ministère du Logement.