La loi Travail réformée en Juillet a su garder ses promesses, notamment pour les travailleurs saisonniers. Ils ont bénéficié d’un meilleur cadre avec une réglementation propre Le statut des travailleurs saisonniers a depuis longtemps été mal considéré. Par faute de définition ou de précision, ce type de salarié a souvent du mal à retrouver du boulot, voire occuper le même poste que l’année précédente. Aussi la loi nouvellement réformée apporte la définition sur le statut mais aussi lui octroie des avantages sociaux et bien plus. Le nombre de travailleurs saisonniers difficile à déterminer Avant de se prononcer sur le sort des travailleurs saisonniers, la nouvelle loi Travail a préféré fournir une définition pour leur apporter un statut moins précaire et éviter les préjudices entre employeur-employé. Selon le site du gouvernement, il est défini comme étant toute tâche à répétition chaque année durant une certaine période fixe, qui est déterminée par le rythme des saisons, des emplois ou des modes de vie collectifs. Comme cette forme de travail chapote plusieurs contrats, il a été difficile d’avoir un décompte précis sur le nombre de ces salariés saisonniers. Cependant, selon les études, la moyenne serait entre 1 et 2 millions de contrats signés par an soit près de 3.5% de la population active. Législation en faveur de la stabilité du travail saisonnier La loi Travail s’est surtout focalisée sur le statut des travailleurs saisonniers. En premier lieu, les travailleurs qui ont déjà occupé le poste l’année précédente devront être choisis en priorité. Important Grâce à ce changement, un ancien travailleur peut espérer une stabilité et peut se lancer dans divers contrats d’engagement comme un contrat de prêt immobilier. Pour garantir le paiement de ce prêt, l’employé peut fidéliser son employeur jusqu’à l’échéance. En parallèle, ces travailleurs peuvent bénéficier d’une prime de précarité comme dans le cas d’un contrat à durée déterminée ou dans un contrat d’intérim. Travail saisonnier : accumulation d’avantages à vue d’œil Afin de rassurer le banquier dans le cas d’un prêt immobilier, la loi réformée tente un statut en CDI intermittent. Encore sous forme d’essai, la loi a prévu une sorte de contrat à durée indéterminée saisonnier. Plusieurs domaines sont touchés par cette disposition, dont la plus pertinente est l’école de ski. Au lieu d’embaucher chaque saison un nouveau moniteur, l’établissement peut proposer à son salarié de revenir l’année prochaine pour s’adonner à la même tâche pendant la même durée. Cette pratique est favorable pour l’employeur, mais aussi pour le salarié qui est assuré d’avoir un revenu annuel fixe.