Vous envisagez d’entreprendre des travaux de rénovation sur votre logement ? Sachez que l’accès aux différentes aides publiques a été simplifié et que les dispositifs existants sont dorénavant plus attractifs. Objectif : soutenir le Plan de relance du logement présenté fin août 2014. Si la nouvelle ravit les propriétaires, elle semble « contrarier » les artisans qui devraient revoir leurs méthodes de travail afin de satisfaire aux exigences du label RGE. Rénovation énergétique : l’accès au crédit d’impôt sera moins contraignant Voilà une nouvelle qui tombe on ne peut mieux pour les propriétaires engagés dans des travaux de rénovation sur leur logement : l’accession au crédit d’impôt n’a jamais été aussi facile. En réalisant même un seul type de travaux, et non plusieurs comme c’était le cas auparavant, les particuliers peuvent bénéficier d’une réduction de 30 % des charges, dans la limite de 8 000 euros pour un célibataire et 16 000 euros pour un couple. Jusqu’ici, son taux était de 15 % sous conditions de ressources et de 25 % pour un bouquet de travaux. « Depuis le temps que nous attendions cette simplification. Simplifier les aides est une très bonne chose », remarque Stéphane Charpentier, conseiller info énergie à l'Agence départementale pour l'information sur le logement (Adil). Le label RGE : trop coûteux L’intérêt des particuliers pour la nouvelle mesure reste toutefois manifeste. L’Adil reçoit de plus en plus d’appels de la part des propriétaires pour des demandes d’information. Quoi qu’il en soit, le changement est accueilli de façon très mitigée du côté des entreprises et artisans. Car si les uns y voient une opportunité de renforcer leurs parts de marché, pour les autres, il est question de se conformer à de nouvelles normes, et donc, de revoir leur méthode de travail. En effet, pour ouvrir droit au crédit d’impôt développement durable (CIDD) et à l’Eco PTZ (éco-prêt à taux zéro), le recours à un professionnel reconnu garant de l’environnement (RGE) est obligatoire. Autrement dit, l’entreprise mandatée pour les travaux doit répondre à des critères précis de qualification. À l’heure actuelle, seule une poignée d’entreprises bénéficie de ce label. Ils sont 102 professionnels labellisés RGE en Indre sur 1 300 existants. Sans compter que la formation RGE coute trop de temps et d’argent. Pour les petites entreprises, ce n’est pas toujours facile à gérer.