Les conditions d’emprunt exceptionnelles conjuguées à la baisse des prix dans l’immobilier restent un véritable catalyseur du développement du crédit à l’habitat. Le marché du crédit immobilier bat de l’aile Depuis le début de l’année 2015, le marché du crédit immobilier se porte très bien. Fin janvier, le montant total des encours s’élève à 837 milliards d'euros, en hausse de 22 milliards d'euros par rapport à l’année précédente. Pour le seul mois de janvier 2015, la production globale de crédits se chiffre à 11,5 milliards d'euros, soit 15 % de plus qu’en janvier 2014. En clair, « le marché du crédit à l’habitat affiche de belles performances alors que la reprise de l’économie est loin de se faire jour », conclut un courtier immobilier. Les taux maintenus à des niveaux historiquement bas constituent une explication suffisante du phénomène. D’après le dernier baromètre du Crédit Logement/CSA, ils ont reculé de 2,21 % en moyenne en février. « Un taux inédit depuis 70 ans », commente un autre acteur du marché. Chez Meilleurtaux.com, notre expertise nous permet d’observer une nouvelle baisse de 0,06 % depuis le début du mois de mars. Les prix reculent sur l’ensemble du territoire Combiné à la chute des taux, le repli des prix de l’immobilier redonne du pouvoir d’achat aux candidats à l’acquisition. D’après le réseau d’agences Century 21, le recul s’est accéléré en 2014 sur l’ensemble du territoire, avec une baisse de 2,8 % du prix moyen au mètre carré. Notre analyse du marché fait d’ailleurs ressortir qu’en fonction des villes, les prix ont baissé de 2 % à 10 % par an au cours des trois années précédentes. Conscients de cette réelle opportunité, les gens ne se posent plus de questions. Les professionnels du secteur sont unanimes : c’est l'occasion rêvée de concrétiser un projet immobilier. D’autant plus que la croissance et l’inflation finiront un jour par revenir, ce qui se traduira par une remontée des taux. Malgré le contexte extrêmement favorable, les primo-accédants commencent à revenir sur le marché immobilier, mais restent assez prudents. Les jeunes investisseurs marquent également leur retour, sans bénéficier de l’aide de leurs parents. Pour finir, nous observons une baisse marquée du taux d’apport personnel, qui est tombé à moins de 10 %.