L’avis semble partagé par la plupart des experts, les emprunteurs pourront profiter de l’occasion rêvée que représente la baisse record des taux d’intérêt pour renégocier leur crédit immobilier. Et pour espérer réaliser de bonnes affaires, quelques éléments sont à avoir à l’esprit. Voici tout ce qu’il faut savoir avant de franchir le pas. Des dizaines de milliers d’euros épargnés Cette année, la rentrée rime également avec prêt immobilier, puisque selon de nombreux professionnels, le moment est propice pour une renégociation de son crédit. Sans oublier qu’à l’heure actuelle, les taux sont relativement bas, si bien que, pour séduire les bons dossiers, certaines banques n’y vont pas de main morte en proposant des taux très alléchants, pouvant aller jusqu’à 2,6 %. Cas pratique pour renégocier son prêt immobilier : supposons qu’un ménage, dans la trentaine, fait en janvier 2012 l’acquisition d’un appartement dans la capitale pour 400 000 euros. Le montant de leur emprunt s’élève à 320 000 euros et le taux est fixé à 4,2 % à l’époque. Dans ces conditions, ils acquitteront de 150 000 euros d’intérêts en faveur de leur banque. Cet été, ils ont décidé de faire le tour des banques, des courtiers et on leur propose une offre de rachat de crédit immobilier : réduire la durée de leur prêt qui est de 20 ans initialement. Aux termes des négociations, ils rembourseront sur 15 ans et réalisent ainsi une économie de 35 000 euros, rien qu’en renégociant leur prêt et en obtenant ce taux de 2,6 %. Existe-t-il des règles à respecter lorsqu’on renégocie son crédit ? Oui, évidemment… Plusieurs éléments devront être pris en considération. D’abord, l’idéal serait de renégocier son crédit immobilier dans les quatre ou cinq premières années suivant la signature du contrat. L’opération financière ne sera intéressante que si le montant des intérêts est assez conséquent. Les avantages sont notables pour les prêts dont le remboursement est prévu sur 20 ans à 25 ans. Ensuite, l’emprunteur doit renégocier la durée et obtenir un taux très faible. Troisième condition : l’écart des taux doit dépasser au moins un point. Enfin, il importe de vérifier les frais de pénalités. En effet, plus leur montant sera élevé, moins les économies seront flatteuses.