Le gouvernement Valls annonçait en juin des mesures destinées à supporter la relance de l’immobilier neuf et favoriser la reprise de la construction. Des mesures pour la relance de l’immobilier neuf Les candidats à l’investissement locatif pourront profiter d’un dispositif Duflot assoupli par le relèvement des plafonds, aussi bien pour les ressources des locataires que pour les loyers, et la réduction de l’impôt sur le revenu à 18 % étalée sur 9 ans. Le choix des zones urbaines, fortement peuplées, serait le plus intéressant : la demande y est importante, ce qui signifie un taux de vacance locative faible et une plus-value élevée à la revente. En même temps, le crédit immobilier n’a jamais été aussi bon marché, les taux ayant atteint ces derniers mois leur plus bas niveau historique. Les meilleurs profils d’emprunteurs, qui peuvent fournir un apport personnel de 10 % à 20 % se voient ainsi accorder des prêts à 3 % sur 15 ans ou 20 ans. Rentabilité d’un investissement dans l’immobilier En fonction des types de biens et du secteur, un investissement locatif peut dégager une rentabilité brute avant avantage fiscal avoisinant 3,5 % à 4,5 %. Certains candidats à l’accession à la propriété sont toutefois prêts à investir, même sans la réduction d’impôt, privilégiant leur liberté et la liquidité de leurs biens. En effet, bien que cette option implique une baisse de la rentabilité, elle leur permet de disposer librement de leurs acquisitions, pour leur usage personnel ou pour une revente, sans engagement de location ni plafond de loyer. Investir dans le neuf n’intéresse que des 13 % des acquéreurs potentiels En avril 2014, l’étude de l’Observatoire du Moral Immobilier révèle toutefois que les intentions d’achat dans le neuf n’affichent pas encore la progression attendue. En effet, évalué à 13 % sur 3 millions, le pourcentage d’acquéreurs potentiels est encore inférieur à celui d’avril 2012, fixé à 16 %. Les plus intéressés sont les jeunes primo-accédants (moins de 35 ans) aux faibles revenus, que le prêt à taux zéro pourrait encourager. Par ailleurs, 28 % des ménages sondés hésitent encore entre le neuf et l’ancien. Pour eux, les arguments en faveur du neuf seraient la qualité de l’isolation, les économies d’énergie, le souhait et l’envie de vivre dans un logement conforme à leurs attentes.