Alors que les taux des crédits immobiliers sont à des niveaux historiquement bas, beaucoup de demandeurs rencontrent toujours des difficultés pour obtenir un prêt. Si vous êtes dans ce cas, voici quelques conseils qui vous permettront d'améliorer votre dossier et donc d'augmenter vos chances. Prendre de bonnes habitudes de gestion bancaire Lors du processus d'analyse du risque, le banquier prendra le temps d'« éplucher » en détail vos relevés de compte des 3 à 6 derniers mois. Il faut donc montrer dans ces derniers que vous savez être un bon gestionnaire et êtes en mesure de vous constituer une épargne. Les découverts sont évidemment à proscrire, de même que les défauts de paiement si vous avez des crédits en cours. Veillez à laisser un solde positif à la fin de chaque mois pour conforter le banquier. Certains détails à priori anodins seront aussi analysés par ce dernier. Ainsi, de fréquents petits retraits pourront dénoter un attrait un peu excessif pour le jeu ou des achats compulsifs qui parleront chaque fois en votre défaveur. Si vous avez des crédits conso en cours et que l'ajout des mensualités d'un crédit immobilier vous fait passer le seuil fatidique des 33 % de vos revenus, mieux vaut terminer de les rembourser avant de solliciter un nouveau crédit ou même entamer des démarches pour renégocier son prêt immobilier. Peu de banquiers seront enclins à prêter à un demandeur qui dépasse ce seuil d'endettement, même s'il dispose de revenus confortables. Un autre critère auquel les banquiers sont particulièrement attentifs est le montant de l'apport personnel. N'hésitez pas à prendre le temps de vous constituer un bas de laine conséquent avant d'effectuer votre demande de prêt. Un apport de l'ordre de 15 % à 20 % du prix total du bien est un grand pas fait vers l'obtention d'un crédit immobilier. En cas de refus de prêt immobilier Si vous avez essuyé un refus, n'hésitez pas à frapper à une autre porte. En effet, les banques n'ont pas les mêmes conditions d'octroi, votre profil refoulé par l'une peut donc être tout à fait recevable pour une autre. Les banques hésitent en général à accorder un prêt à un demandeur en CDD, car elles estiment qu'il n'offre pas toutes les garanties de stabilité des revenus. Si c'est votre cas, vous pouvez attendre d'être en CDI pour retenter votre chance ou d'avoir comme co-emprunteur une personne qui est elle-même en CDI.