Zoom sur ces voisins qui déprécient un bien immobilier

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 14 avril 2014 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mardi 1 avril 2014 16:21 par la Rédaction Meilleurtaux

La faute à la morosité du marché immobilier, les acheteurs sont en position de force, et se montrent exigeants, n'hésitant pas à imposer de gros compromis au niveau du prix. La qualité du bien est évidemment cruciale, car si des travaux de rénovation sont nécessaires, les candidats à l'achat sont intransigeants. Mais attention, les voisins aussi ont une influence !

Les commerces aux nuisances importantes sont les plus pénalisés

L'existence d'un vis-à-vis ou d'un commerce au rez-de-chaussée de l'immeuble peut entraîner une décote importante.

• Les restaurants, notamment, provoquent toutes sortes de nuisances : allées et venues, odeurs de cuisine, et surtout bruit, régulièrement jusqu'à une heure avancée de la nuit, inconvénients qu'ils partagent avec les bars, les salons de coiffure, et toute autre activité qui utilise un système de ventilation bruyant.
• D'autres affaires, comme les stations-service et les pressings, avec les possibles répercussions sur la santé, impacteront également les logements voisins.
• En plus de la ventilation, la climatisation est une source de litiges de plus en plus fréquente au niveau des copropriétés. Ainsi, les boulangeries, boucheries et poissonneries sont les voisins les moins appréciés.

De plus, en dépit de normes sanitaires et d'hygiène strictes, psychologiquement pour les acheteurs, ces commerces impliquent saletés et dangers, ce qui pénalise fortement les propriétés mitoyennes.

L'impact sur les charges de copropriété aussi entraîne une décote

Enfin, il existe d'autres types de nuisances moins évidents, mais non moins redoutés. Ainsi, pour un immeuble où le compteur est commun, la présence d'une laverie aura des répercussions lourdes sur la consommation en eau, et donc des charges locatives à se partager. De même, l'importance du passage avec un cabinet médical ou d'avocats est susceptible d'augmenter les dépenses d'entretien des parties communes.

Les exemples de propriétaires malheureux qui ont dû céder 10 %, 20 %, voire 30 % sur la valeur de leur bien après des mois ne manquent pas, même si celui-ci combine tous les autres avantages : situation idéale, quartier prisé, belle facture, rénovation récente.

Pour ces raisons, les acquéreurs ont tout intérêt à se familiariser avec le règlement de copropriété qui encadre les types de commerces autorisés, les changements de destination éventuels, etc.

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