Les acteurs spécialisés s’attaquent au secteur de l’épargne et du crédit

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 4 novembre 2015 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 4 novembre 2015 13:26 par la Rédaction Meilleurtaux

Les banques traditionnelles ont des soucis supplémentaires à se faire avec l’entrée sur le marché de l’épargne et du crédit des géants du Web et des startups spécialisées dans les technologies financières.

Entrée en lice des géants de l’Internet et des acteurs de la FinTech

Ces dernières années, les réseaux bancaires de proximité sont contraints d’évoluer et de se réinventer pour faire face à des concurrents très divers.

Après les « pure players », les poids lourds de l’Internet et les acteurs de la FinTech viennent bouleverser le secteur après s’être focalisés sur le segment des moyens de paiement, à l’exemple d’Alibaba avec Alipay ou encore de Square avec son dongle, un lecteur de carte bancaire miniature. Désormais, il faudra compter avec eux en matière d’épargne et de crédit.

Essor phénoménal du financement participatif aux PME

Dans le même temps, les plateformes de crowdlending se sont multipliées en France, notamment grâce à l’entrée en vigueur de la législation spécifique à la finance participative au 1er octobre 2014. Parmi les formes de financement participatif, celle-ci permet aux particuliers et aux PME d’emprunter de l’argent sans passer par le circuit bancaire classique, fragilisant la position dominante des banques.

Pour l’heure, la collecte totale de la quinzaine de sites existants a culminé à 85 millions d’euros au premier semestre 2015 selon l’association Financement Participatif France. Mais la marge de croissance est large, le marché français des prêts aux TPE et aux PME représentant 80 milliards d’euros annuels, auxquels s’ajoutent les 35 milliards de crédits à la consommation.

Alliance des acteurs traditionnelles et spécialisés

Les marges des acteurs traditionnels du secteur bancaire s’étaient déjà considérablement réduites sous la pression de taux d’intérêt faibles et de commissions plafonnées par la réglementation.

Et avec la concurrence de ces nouveaux acteurs spécialisés, difficile de convaincre les clients de la valeur ajoutée de leur offre. Pour tirer parti de la situation, et donc au lieu de les affronter ou de les copier, les banques ont choisi les partenariats commerciaux ou capitalistiques comme celui du Crédit Mutuel Arkea et de la plateforme de prêt aux particuliers Prêt d’Union ou de la FinTech Leetchi, dont il a récemment acquis 86 % du capital pour plus de 50 millions d’euros.

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