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Le RGO (reflux gastro-œsophagien) peut-il complexifier l’obtention d’une assurance de prêt ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 8 novembre 2023 .
Temps de lecture : 16 min

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Le reflux gastro-œsophagien (RGO) pathologique se caractérise par une remontée importante de sucs gastriques dans l’œsophage, voire dans la bouche. Il s’agit d’une affection pouvant entraîner au fil du temps une inflammation de l’œsophage, appelée œsophagite. Elle se traduit notamment par des régurgitations acides. Les compagnies d’assurance classent cette maladie comme un risque aggravé de santé.

Personne en surpoids

Le reflux gastro-œsophagien physiologique est un phénomène normal. Il se manifeste quand le sphincter œsophagien se relâche en dehors de toute déglutition.

À la différence des vomissements, il ne s’accompagne pas de contractions abdominales. En général, il est favorisé par l’hyperpression de l'abdomen. En ce qui concerne le RGO pathologique, il persiste pendant une longue période. Il est désagréable mais reste bénin.

En l’absence de traitement, cette maladie peut cependant devenir chronique. Notons que lorsqu’on présente un risque aggravé de santé, il faut remplir un questionnaire médical lors de la souscription d’une assurance emprunteur. C’est par exemple le cas d’une personne souffrant de RGO.

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Quelques informations sur le reflux gastro-œsophagien

Les personnes en surpoids sont plus susceptibles de souffrir de reflux gastro-œsophagien. Il ne s’agit pas d’une maladie grave. C’est cependant un motif fréquent pour faire une consultation médicale. Souvent, ses symptômes surviennent après un repas copieux ou abondant.

Parmi les principales causes de la maladie, on retrouve le stress, la consommation excessive d’alcool ou la prise d’anti-inflammatoires.

Cette affection est surtout provoquée par le dysfonctionnement du cardia, un muscle en forme d’anneau empêchant normalement le contenu gastrique de remonter jusqu’à la gorge. En effet, il n'est censé s'ouvrir que pour laisser descendre les aliments dans l’estomac.

La plupart du temps, les lésions occasionnées par la remontée des sucs gastriques ne sont pas graves. Cependant, le RGO affecte significativement la qualité de vie d’une personne.

Les régurgitations entraînent en effet le pyrosis, une sensation de brûlure accompagnée d’un goût acide. Elles apparaissent dès qu’on adopte une position penchée en avant ou allongée sur le dos après les repas. Si elles perdurent, elles peuvent engendrer une œsophagite.

En l’absence de traitement, cette maladie risque de déclencher un rétrécissement de l’œsophage. Dans certains cas rares, elle peut conduire à un cancer de l’œsophage. Les raisons qui peuvent expliquer le reflux sont :

  • une pression importante dans l’estomac (en cas de grossesse ou d’obésité),
  • une hernie hiatale,
  • une surproduction d’acide gastrique,
  • une sensibilité des cellules de l’œsophage,
  • une consommation de certains médicaments tels que la progestérone, la théophylline et les dérivés nitrés,
  • des traitements contre l’asthme,
  • une prise d’inhibiteurs calciques soignant l’hypertension artérielle,
  • une dépendance au tabac.
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Les symptômes de la maladie

TouxIl peut arriver qu’une toux soit le seul signal d’alerte du reflux gastro-œsophagien. Cependant, dans la liste des symptômes figurent généralement des régurgitations acides avec des traces de sang (des remontées alimentaires ou liquidiennes), des douleurs épigastriques, une sensation de brûlure ascendante et un manque d’appétit.

Parmi les signes atypiques, on distingue par ailleurs une toux chronique, des crises d’asthme, des problèmes cardiaques ou thoraciques, des sueurs nocturnes ainsi que des maux de gorge liés à une laryngite ou à une pharyngite. Parfois, la hernie hiatale se trouve également à l’origine du RGO.

En cas d’aggravation de la maladie, on retrouve une dysphagie, une hémorragie digestive, une anémie ferriprive ou encore un amaigrissement. Un reflux important ou prolongé peut générer des complications comme une sténose peptique (rétrécissement de l’œsophage suite aux attaques acides), une modification de la muqueuse de l’organe, multipliant le risque de cancer, une anomalie anatomique appelée endobrachyoesophage (EBO), etc.

Soulignons également que le RGO favorise parfois la survenue d’une maladie pulmonaire, d’un trouble ORL, d’une otite, d’une sinusite, d’une pneumopathie et d’une rhinopharyngite.

Comment diagnostiquer un RGO ?

Une personne doit consulter un médecin si :

  • le reflux gastro-œsophagien est associé à une perte d’appétit ou à une fatigue,
  • elle a des difficultés à avaler les aliments,
  • si une sensation de brûlure dure depuis plusieurs mois.

Dans la mesure où les symptômes sont typiques et qu’ils se manifestent avant la cinquantaine, un interrogatoire du médecin traitant suffira pour établir un diagnostic.

Des analyses médicales sont nécessaires si les signes avant-coureurs réapparaissent après une guérison ou se développent avec des signaux alarmants (une atteinte de l’état général, une perte de poids inexpliquée, etc.).

Parmi les examens à réaliser, on retrouve l’endoscopie œso-gastro-duodénale (EOGD) avec ou sans biopsie. Cette technique permet de vérifier l’apparition d’une œsophagite pouvant causer un EBO. Elle consiste à explorer l’œsophage à l’aide d’un tube optique lumineux.

Parfois, il faut également recourir au pH-métrie afin de mesurer la présence d’acide dans l’œsophage et d’enregistrer les épisodes de reflux. Elle consiste à placer un petit tuyau appelé cathéter dans l’œsophage. Celui-ci est inséré par le nez et connecté à un boîtier enregistreur. Cet examen médical est souvent combiné à une impédancemétrie œsophagienne.

Les médecins effectuent par ailleurs une manométrie avant de procéder à une intervention chirurgicale. Il est rare qu’ils préconisent un transit œsophagien baryté. Ce dernier donne la possibilité de découvrir des anomalies comme la sténose de l’œsophage, la hernie hiatale, etc.

En cas d’œsophagite sévère, il est important de réaliser des examens de contrôle pour s’assurer que les lésions sont bien cicatrisées. Ils sont également indispensables si le reflux gastro-œsophagien est lié à un EBO. Il s’agit en effet d’un état précancéreux.

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Les facteurs aggravant et la prévention

NicotineLes médecins préconisent aux fumeurs des substituts nicotiniques (des comprimés, des patchs, etc.) en cas de reflux gastro-œsophagien. En effet, le tabagisme favorise la maladie.

Pour combattre leur dépendance au tabac, certains patients doivent alors faire des séances d’hypnose, d’acupuncture, etc. Il est même nécessaire de bénéficier d’un suivi personnalisé par un tabacologue. De même, le surpoids fait partie des facteurs accentuant la maladie. Comme les vêtements trop serrés, il engendre un effet d’hyperpression abdominale.

Prévention Pour ne pas rencontrer les difficultés liées à l'obtention d'une assurance de prêt immobilier, il est préférable d’éviter les aliments favorisant la prise de poids comme les boissons gazeuses, les confiseries et les matières grasses.

Il faut également savoir que l’alcool, le café, le chocolat ainsi que le stress abaissent le tonus du sphincter œsophagien.

Pour éviter le reflux, il est par ailleurs déconseillé de faire un effort physique ni de s’allonger directement après les repas. En revanche, il est recommandé de surélever la tête de lit, de manger lentement, de mettre des vêtements confortables ou encore de prendre des repas légers.

Quels sont les traitements possibles ?

Le traitement du reflux gastro-œsophagien se choisit en fonction de sa durée ainsi que de l’intensité de la gêne ressentie. Il vise notamment à soulager les symptômes et à éviter les complications.

Il est nécessaire de respecter des règles hygiéno-diététiques lorsqu’on souffre de la maladie. En cas de surcharge pondérale, il vaut mieux adopter un régime minceur. Une alimentation saine et équilibrée ainsi qu’une activité physique quotidienne sont également recommandées.

Il est possible de traiter la maladie avec des produits naturels si les signes sont légers. Parmi les remèdes efficaces, on retrouve :

  • une demi-cuillerée à café de bicarbonate de soude (à diluer dans un verre d’eau),
  • du jus de concombre ou de pomme de terre (à assaisonner de menthe fraîche),
  • une banane bien mûre (à manger lentement),
  • des clous de girofle (à mâcher durant quelques minutes).

Jus de pomme avec une feuille de menthe

Si ces astuces ne fonctionnent pas, il serait plus judicieux de consulter un médecin et de réaliser des examens médicaux.

En cas de reflux gastro-œsophagien assez sévère, il faut prendre des médicaments pendant plusieurs mois. Parfois, des traitements endoscopiques sont également préconisés (une radiofréquence, une suture partielle du bas de l’œsophage, des injections dans le sphincter, etc.).

Si les symptômes sont persistants, la prise d’antiacides (Maalox, Gaviscon, Phosphalugel, etc.) est par ailleurs conseillée afin de soulager les douleurs et de réduire l’acidité. Ils peuvent être pris sous forme de sirop, de poudre ou de gel. Soulignons que leurs effets sont assez limités.

Plus efficaces que les antiacides, les antisécrétoires comme les inhibiteurs de la pompe à protons donnent généralement des résultats satisfaisants. C’est le traitement de référence en cas de RGO.

Les IPP sont notamment efficaces s’ils sont consommés le soir, à jeun. Souvent, ils sont prescrits sur une longue période sous forme de gélules ou de comprimés. Ils permettent d’alléger les symptômes, de limiter les sécrétions acides de l’estomac et de cicatriser une œsophagite. Cependant, ils sont inefficaces contre l’endobrachyoesophage. Il est possible d’arrêter le traitement si la sensation de brûlure disparaît.

Le patient le reprendra ensuite lorsqu’elle se manifeste de nouveau. En effet, il n’est pas obligé de le suivre de manière continue. L’oméprazole fait partie des inhibiteurs de la pompe à protons les plus connus. Si une œsophagite peptique survient, le patient doit en prendre une dose importante.

Dans le cas où il est pris en même temps qu’un anticoagulant, le médecin traitant doit en être averti parce qu’il existe des interférences entre les deux médicaments. En outre, il peut également prescrire des antagonistes des récepteurs H2 à l’histamine afin de réduire la production d’acidité. Pour augmenter le tonus du sphincter, il recommande parfois des prokinétiques.

Par ailleurs, des alginates sont parfois indiqués lorsque les douleurs se manifestent. Ils n’ont aucun effet sur les lésions mais neutralisent l’acidité. En cas de sténose de l’œsophage, l’usage desinhibiteurs de la pompe à protons doit être combiné avec des séances de dilatation endoscopique.

Des anti-H2 peuvent même alléger les symptômes et soigner les lésions non sévères. Ainsi, le traitement classique du RGO est surtout basé sur l’utilisation des médicaments antiacides contrôlant l’hyperacidité. L’alimentation joue également un rôle déterminant dans la survenue de la maladie. Parmi les aliments à proscrire, on peut par exemple citer :

  • les huiles cuites,
  • les épices, à l’exception de la coriandre,
  • les abats,
  • les protéines animales,
  • les poissons gras,
  • la choucroute,
  • la moutarde,
  • les confitures,
  • les confiseries,
  • les pâtisseries industrielles,
  • les boissons glacées,
  • l’alcool et le café.

Il est également préférable d’éviter la consommation de pain de mie, de légumes secs, de champignons, d’œufs, de crustacés ou encore d’acidifiants (l’oseille, l’oignon cru, l’orange, le chocolat, etc.).

Dans la liste des aliments recommandés figurent par ailleurs les légumes secs ou cuits, les pommes de terre, les céréales, les œufs bouillis, les poissons maigres (dorade, sole, etc.), les fromages et les fruits frais. De même, il est fortement conseillé de privilégier les aliments biologiques et de consommer tous les produits riches en oméga 3, les graines de lin, les noix et l’huile de colza.

Bloc opératoirePar ailleurs, si le régime alimentaire sain et les médicaments sont inefficaces, une intervention chirurgicale est envisageable. L’objectif sera de restaurer les conditions anatomiques qui s’opposent à la maladie. Selon les cas, le chirurgien aura recours à :

  • la cardiopexie pour réintégrer l’œsophage dans l’abdomen,
  • à une fundoplicture ou à l’invagination de l’organe dans un manchon d’estomac.

Une chirurgie par voie coelioscopique peut également être prévue pour prévenir les récidives et les complications du reflux gastro-œsophagien. L’opération ne nécessite pas l’ouverture de l’abdomen. Elle peut engendrer des effets secondaires considérables tels que des diarrhées et des difficultés à éructer.

En général, elle est indiquée aux patients qui ne répondent pas aux traitements médicamenteux. Notons que si le RGO s’associe à une bactérie appelée Helicobacter pylori, il faut impérativement le traiter le plus rapidement possible. Il risque en effet de provoquer une gastrite pouvant évoluer vers un cancer de l’estomac.

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Le RGO et la hernie hiatale

Le reflux gastro-œsophagien est parfois associé à une hernie hiatale. Cependant, cela n’est pas systématique. Cette anomalie figure parmi les lésions les plus fréquentes du tube digestif. Il s’agit plus précisément d’une affection qui se traduit par une remontée d’une portion de l’estomac à travers le hiatus œsophagien. Elle peut être favorisée par une toux chronique, une constipation chronique, etc.

Dans la liste des personnes à risque figurent les femmes, les Occidentaux ainsi que les personnes ayant dépassé la cinquantaine. En outre, les symptômes varient selon le type de hernie hiatale. On retrouve par exemple :

  • des difficultés à avaler,
  • une anémie entraînant une pâleur et une fatigue,
  • des vomissements de sang,
  • une thrombose veineuse des membres inférieurs,
  • des micro-saignements digestifs,
  • une douleur dans le creux de l’estomac,
  • des brûlures derrière le sternum pouvant simuler une angine de poitrine,
  • des régurgitations acides provoquant une irritation de la bouche et de la gorge,
  • des toux nocturnes sans maladie bronchique ou pulmonaire.

Toutefois, la hernie hiatale est parfois asymptomatique. Dans certains cas rares, elle cause des douleurs gastriques ou thoraciques, des crampes d’estomac, des ballonnements après les repas, une gêne respiratoire ou une anémie. Elle est souvent provoquée par une obésité, un raccourcissement congénital de l’œsophage, une hyperpression de l’abdomen, un défaut congénital du hiatus œsophagien, un traumatisme, etc. Il faut savoir que des atteintes du tube digestif peuvent être associées à la maladie.

Parmi elles, on distingue la lithiase vésiculaire, les gastrites, la diverticulose colique ou encore les ulcères.

Les facteurs de risque sont par ailleurs le surpoids, le tabagisme, la grossesse, etc. Il arrive souvent que la hernie hiatale soit diagnostiquée par hasard, lors d’un examen médical comme une radiographie ou une endoscopie.

En cas d’aggravation, elle peut entraîner des vomissements, des douleurs intenses voire des hémorragies digestives graves nécessitant une intervention chirurgicale. Il est rare qu’elle s’inscrive dans le cadre d’une malformation du diaphragme. Lorsque c’est le cas, de nombreux viscères abdominaux compriment les poumons, gênent le fonctionnement du cœur et envahissent le thorax.

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Les types de hernie hiatale

Difficulté pour mangerSi la maladie se complique, un étranglement herniaire survient. Il provoque des vomissements, des difficultés à s’alimenter et des douleurs à la base du thorax. En outre, il faut savoir que la hernie hiatale par glissement figure parmi les principaux types de hernie hiatale. Elle se distingue par une simple remontée dans le thorax et celle par roulement.

Cette dernière résulte d’un traumatisme ou d’une malformation congénitale. Elle n’est pas fréquente. Par ailleurs, une forme mixte peut également apparaître. Elle est rare mais reste possible. Il existe même une hernie paraoesophagienne provoquant uniquement une gêne intermittente.

Elle se développe souvent chez les individus ayant subi une chirurgie de l’estomac ou de l’œsophage. En cas de hernie par glissement, il est nécessaire de procéder à une intervention chirurgicale, surtout si elle est associée à une œsophagite grave ou à un reflux gastro-œsophagien important. Il faut savoir qu’elle se manifeste plus fréquemment avec l’âge.

Parmi ses symptômes, on retrouve une sensation de brûlure remontant le long de l’œsophage, une toux répétitive, des maux de gorge, un mauvais goût dans la bouche, etc. La sécrétion acide peut être accentuée par l’absorption d’une importante quantité de protéines animales. Elle engendre une surcharge de travail pour le pancréas.

En outre, il est rare qu’on observe une anémie, une hémorragie, une gêne respiratoire ou des palpitations. Quant à la hernie par roulement, elle apparaît notamment chez les personnes âgées. La maladie se traduit par un amaigrissement important. Ses signes les plus courants sont une dyspepsie, une dysphagie, un blocage alimentaire, des problèmes cardiorespiratoires, une compression des organes dans le thorax ou encore une anémie ferriprive.

Pour les soulager, les médecins prescrivent souvent un traitement médicamenteux similaire à celui du RGO. En effet, ils recommandent par exemple des inhibiteurs de la pompe à protons et des antiacides au patient pour le guérir.

Le diagnostic de la maladie

En cas de hernie hiatale, le médecin peut reproduire à peu près les douleurs en faisant pencher le patient en avant ou bien en maintenant une pression sur la région de son estomac.

Pour diagnostiquer la maladie, il faut toutefois effectuer une radiographie pulmonaire et un scanner du thorax. Ces examens permettent de visionner des images d’étranglement d’une hernie par roulement. Une manométrie peut être utile pour mesurer les pressions dans l’œsophage. Parmi les analyses complémentaires, on retrouve également une œso-gastro-duodénoscopie.

Elle donne la possibilité de voir la hernie et de rechercher d’éventuelles complications telles qu’une œsophagite peptique.

On distingue par ailleurs un transit oeso-gastro-duodénal afin de vérifier l’apparition d’une sténose de l’œsophage. Il est souvent indispensable de procéder à ces examens avant d’effectuer un traitement chirurgical. Ils donnent également la possibilité d’authentifier la maladie comme facteur favorisant un reflux gastro-œsophagien.

Afin de confirmer le bilan, il est par ailleurs nécessaire de réaliser une fibroscopie gastrique. Elle est assez désagréable. Toutefois, elle permettra en même temps de vérifier certaines complications comme l’œsophagite due à un RGO.

Elle peut être commencée en fin de traitement pour s’assurer que le patient est bien guéri de sa maladie. Grâce à cette technique médicale, un gastro-entérologue peut effectivement visualiser la paroi de l’œsophage et de l’estomac. Elle lui permet de procéder à des prélèvements et de prévenir un cancer. En outre, il faut savoir que si la maladie s’aggrave, elle risque d’engendrer une hématémèse, une œsophagite, des ulcères de l’œsophage, un rétrécissement œsophagien ou encore une intolérance digestive majeure. Notons que les personnes souffrant de reflux gastro-œsophagien et de hernie hiatale doivent respecter des règles d’hygiène et de diététique identiques.

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Comment peut-on la traiter ?

En cas de surcharge pondérale, il est important de suivre un régime spécifique pour perdre du poids. Il est également préférable de fractionner les repas.

Par ailleurs, il faut éviter la consommation de tabac ainsi que le port d’un vêtement ou d’un accessoire trop serré. De même, il est déconseillé d’aller directement se coucher après le dîner durant le traitement de la maladie.

En revanche, il vaut mieux surélever la tête du lit et éviter une posture en avant. Parmi les aliments à proscrire, on retrouve les boissons gazeuses, le café, les épices, les graisses, la vinaigrette, l’alcool ainsi que les fruits acides.

Régime

Il faut également savoir que des remèdes existent pour cicatriser les muqueuses enflammées de l’estomac. Le patient peut par exemple consommer la racine de réglisse, sauf en cas d’hypertension artérielle. Elle tempère l’excès d’acidité.

Pour plus d’efficacité, il est conseillé de l’associer à des pétales de souci et une partie stérile de la prêle. En effet, il est préférable de faire une infusion en mélangeant les deux. Les mesures hygiéno-diététiques sont aussi bien efficaces pour soulager les symptômes que prévenir la hernie hiatale. Elles consistent notamment à bien mastiquer les aliments, à manger lentement et à éviter de fumer. Le patient doit également s’abstenir de consommer du vinaigre, du jus de fruits acides, des fritures, des épices, etc.

En effet, la maladie peut être traitée par la prise de médicaments et le respect de certaines règles d’hygiène. Si elle est grave, elle nécessite une intervention chirurgicale.

En l’absence de traitement, les sucs gastriques risquent d’irriter la paroi de l’œsophage. En général, il est possible de diminuer l’acidité de l’estomac en prenant des antisécrétoires de type IPP ou anti-H2. En cas d’inefficacité du traitement médicamenteux ou de complications aiguës, une chirurgie est généralement envisagée. Les chirurgiens utilisent souvent la gastropexie pour traiter la maladie. Ils peuvent également recourir à la cœlioscopie. Cette technique médicale permet notamment de réduire la hernie, de remettre en place l’estomac dans l’abdomen et de resserrer l’orifice hiatal.

L’assurance emprunteur en quelques mots

L’assurance emprunteur est un moyen de rassurer un établissement bancaire lors de la souscription d’un prêt immobilier. Elle évite la mise en œuvre de certaines garanties comme l’hypothèque ou le cautionnement.

En effet, elle permet de protéger le candidat à l’emprunte en cas de sinistre. Grâce à la loi Lagarde appliquée en 2010, celui-ci n’est plus obligé de souscrire un contrat d’assurance auprès de sa banque. Il a le droit de le faire auprès de l’assureur de son choix. Un comparateur en ligne permet de trouver la société d’assurance présentant le meilleur rapport qualité-prix.

Assurer son logementPour faciliter sa recherche, le futur assuré peut également recourir aux services de Meilleurtaux. Nous collaborons avec plusieurs assureurs et trouverons de manière rapide le contrat le plus adapté à son profil. Nous l'assisterons dans toutes ses démarches et se chargerons de négocier les tarifs à sa place.

Un outil de simulation d’assurance est mis à la disposition des internautes sur notre site.

Si l’emprunteur dispose déjà d’un contrat mais qu’il souhaite le remplacer, nous sommes également en mesure de l’aider à dénicher un nouveau. En effet, il est possible de changer d’assurance emprunteur à condition que les garanties soient au moins équivalentes.

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Comment assurer un emprunt quand on souffre de RGO ?

Une assurance de prêt est bénéfique tant pour la banque que pour l’assuré et sa famille. En effet, ils sont tous couverts en cas de décès, d’invalidité ou encore de perte d’emploi de l’emprunteur. La garantie peut majorer de manière significative le montant d’un crédit. Or, les assureurs appliquent souvent une hausse de tarif au contrat proposé à une personne souffrant de reflux gastro-œsophagien.

Lors de la souscription, le demandeur d’assurance doit compléter un questionnaire de santé sans précipitation et consciencieusement. En général, il dispose de deux semaines pour faire parvenir ce document au médecin-conseil.

Cette fiche d’information retrace son parcours médical. L’emprunteur est notamment interrogé sur ses antécédents médicaux, de la simple annonce d’un symptôme à l’intervention chirurgicale effectuée en milieu hospitalier.

Les questions imposées à l’intéressé peuvent porter jusqu’à de nombreuses années précédant la date à laquelle la déclaration est effectuée. Néanmoins, elles se limitent à son parcours de soins comme les traitements actuels. Elles ne doivent pas concerner sa vie privée. Il faut également savoir que le médecin-conseil de l’assureur est tenu au secret médical.

Ainsi, l’établissement recueille toutes les informations relatives à la santé de l’emprunteur en toute confidentialité. Seul l’organisme prêteur recevra un exemplaire du questionnaire, dont le contenu ne pourra servir à d’autres fins que celle de la contraction d’une assurance emprunteur.

Le fait d’omettre, intentionnellement ou non, des antécédents médicaux, risque d’annuler les garanties ou de réduire le montant de l’indemnisation prévu dans le contrat d’assurance. Si l’assureur s’aperçoit que l’assuré a oublié de déclarer une information, ce dernier risque effectivement de ne plus pouvoir prétendre à une indemnisation en cas de sinistre.

Document médicalIl est alors préférable de mentionner tous les traitements médicaux suivis dans le formulaire même s’ils sont bénins. Celui-ci donne à l’assureur la possibilité d’évaluer le niveau de risque que présente son dossier. Ainsi, il devra être rempli correctement et en toute bonne foi. Il détermine également le montant de l’assurance.

En effet, c’est en fonction des documents fournis à l’établissement d’assurance que le médecin-conseil fixe la tarification, le niveau et nombre de garanties possibles. Il proposera à l’intéressé une offre selon le degré de risque présenté par son profil d’emprunteur. Il pourra :

  • rejeter le dossier s’il estime que le risque est trop significatif,
  • refuser de couvrir une affection spécifique,
  • de majorer le montant du contrat en fonction du risque.

Pour obtenir plus de précision sur la maladie, il prescrit parfois des examens médicaux complémentaires comme une endoscopie pour localiser une inflammation au niveau de l’œsophage, une radiographie pulmonaire pour déceler une hernie hiatale, etc

Si la maladie est récente, un risque aggravé minimum sur la garantie décès (25 à 50%) sera par exemple retenu. Cependant, l’intéressé fera l’objet d’une exclusion des affections gastro-intestinales pour les risques PTIA et ITT. Pour que son dossier d’assurance soit accepté à un tarif standard, il doit expliquer au médecin-conseil qu’il :

  • ne présente aucune séquelle,
  • ne suit plus aucun traitement,
  • n’a pas subi un arrêt de travail.

Le compte rendu histologique et le résultat des fibroscopies doivent également être joints au formulaire de santé.

Notons que le fait d’être fumeur augmentera le coût d’une assurance de prêt même si la consommation de tabac n’est qu’occasionnelle. En effet, le tabagisme accroît le risque de contracter une maladie. En général, les personnes ayant arrêté de fumer depuis deux ans et plus ne sont pas concernées.

Au-delà de cette période, un emprunteur peut alors demander à son assureur de remplacer son statut à celui de non-fumeur. Il faut qu’il précise ce changement en lui adressant une attestation sur l’honneur. Celle-ci doit être accompagnée par une motion de reconsidération du taux d’emprunt ainsi que des résultats d’un test de nicotine.

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La rédaction Meilleurtaux


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