Acteur majeur dans l’accompagnement des malades du cancer, l’association Life is Rose a développé une offre d’assurance emprunteur destinée exclusivement aux femmes souffrant d’un cancer du sein. Une première en France. Mieux s’assurer après un cancer du sein, c’est désormais possible Voilà une nouvelle qui devrait ravir les femmes aux prises avec un cancer du sein, mais aussi celles qui sont en cours de rémission. L’association de patients Life is Rose lance l’Assurose, une assurance emprunteur destinée spécialement aux femmes souffrant de cette pathologie depuis au moins un an. Sa particularité : la surprime reste très faible et elle prend en charge les périodes d’absence liées à la maladie. On entend souvent dire que la vie continue après le cancer. Si les anciens malades veulent bien y croire, la réalité est parfois bien différente. Outre les difficultés physiques, sociales et émotionnelles, beaucoup de patients peuvent également tomber dans la précarité. C’est ce qu’on appelle la « double peine ». « Ainsi, notre objectif est d’agir efficacement auprès des malades contre toutes les formes de précarités sociales » explique Nathalie Laouti-Savariaud, Présidente de l’association Life is Rose. L’Assurose va plus loin que la convention Aeras Cette offre est née de la collaboration entre l’association Life is Rose et le courtier en assurance Euroditas. Les risques couverts comprennent le décès, l'incapacité et l’invalidité, sans exclusion de la pathologie dans la plupart des cas. La prime s’aligne sur le prix du marché et elle peut être souscrite pour tous types de crédits immobiliers (amortissable, in fine et relais). « Nous sommes parmi les premiers à mettre en place une assurance de prêt destinée aux personnes atteintes de diabète, en collaboration avec la Fédération Française des diabétiques. Fort de notre expertise, nous avons donc pu développer un programme spécifique pour Assurose, avec le réassureur Scor Global Life, et monter le dispositif avec l’assureur Quatrem, filiale du Groupe Malakoff Médéric » insiste Jean-Michel Menanteau, directeur chez Euroditas. Selon toujours l’association, ce produit « va encore plus loin que les exigences mentionnées dans la convention Aeras (S'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) ». Le capital emprunté est limité à 500 000 € et les demandes sont étudiées au cas pour cas au-delà de ce seuil, contre un plafond de 320 000 € pour la convention Aeras.