Pendant les trois derniers mois de l'année 2011, les prix ont stagné ou légèrement baissé sur l'ensemble de l'Ile-de-France, constate la Chambre des Notaires de Paris dans sa dernière note de conjoncture.
Pour ce qui est de la région dans sa globalité, au 4ème trimestre 2011, la variation des prix des appartements anciens sur trois mois est ainsi de -0,4 % (et de -1 % pour les maisons anciennes).
Existe-t-il un clivage propriétaire/locataire sur le vote ?
À cette question posée par l'Ifop pour le Cevipof, le Centre de recherches politiques de Science Po, la réponse est oui... et non.
"Sans surprise", remarque toutefois le Cevipof, "le vote de droite présente un ancrage plus fort chez les propriétaires quand les locataires penchent plus nettement à gauche".
Le Centre d'analyse stratégique (CAS), institution d'expertise et d'aide à la décision placée auprès du Premier ministre, publie ses propositions visant à améliorer la politique du logement, en en particulier les aides au logement des ménages modestes.
Le CAS part d'un constat chiffré : tandis que l'État et les collectivités locales mobilisent des sommes très importantes (37 milliards d'euros en 2009) pour les aides publiques au logement, les ménages les moins favorisés dépensent de plus en plus pour se loger – 25 % de leurs revenus en 1988 et 41,4 % en 2006 !
Quel est le meilleur placement pour les Français ? L'immobilier ! C'est ce que révèle un sondage de l'institut CSA pour le Cercle des Épargnants.
Ils sont ainsi aujourd'hui 47 % à considérer l'immobilier comme le meilleur placement pour leur épargne, contre 40 % en 2011 ; et la proportion monte à 51 % parmi les Français qui épargnent pour leur retraite.
En février, Nantes et Toulouse conservent la tête du classement avec des taux stables quand Lyon remonte de la 9ème à la 3ème place. L'amorce de baisse de prix constatée fin 2011 se confirme dans 6 villes sur 10 permettant une hausse du pouvoir d'achat immobilier à Lyon, Nice et Bordeaux, où les taux n'ont pas augmenté.
"L'année 2012 risque d'être marquée par une forte baisse, tant en nombre de ventes qu'en rythme de construction", estime la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI, organisation professionnelle représentant les promoteurs du secteur privé).
En cause, pour la FPI : la forte réduction des avantages fiscaux accordés à l'investissement locatif, la réduction de la quotité de prêt et des durées de remboursement du prêt à taux zéro, le resserrement des conditions de crédit bancaire et les perspectives d'augmentation de la fiscalité applicable aux loyers.
C'est au tour des Notaires de France de présenter aux politiques leurs recommandations en matière de logement.
Objectif : améliorer l'accession à la propriété. Moyens : stimuler la primo accession en différant l'achat du foncier, favoriser la mobilité et promouvoir de nouvelles modalités de remboursement des emprunts bancaires pour les résidences principales.
Coûteuse et inefficace. C'est ainsi que la Cour des comptes décrit, dans son rapport public annuel, la loi Girardin, qu'elle préconise de supprimer.
Les défiscalisations Girardin, rappellent les magistrats de la rue Cambon, visent notamment à favoriser les investissements en logements réalisés outre-mer en permettant aux investisseurs de déduire de leurs impôts une partie du coût de ces investissements.
Quelles devraient être les priorités des pouvoirs publics en matière de logement ? C'est la question qu'a posée aux Français l'institut de sondages Ipsos, pour I&E Consultants et le réseau d'agences immobilières Orpi.
Priorité n°1 : "faciliter l'accès à la propriété", ont répondu 39 % des personnes interrogées. Un chiffre, qui monte à 47 % chez les 25-44 ans.
Explorimmo publie avec l'IFOP son 2ème baromètre sur les intentions d'achat immobilier des Français.
En bref, 30 % des personnes interrogées déclarent vouloir réaliser un projet immobilier à court et moyen terme. Cette proportion n'est pas optimale, mais cela aurait pu être pire, semble dire Guillaume Teilhard de Chardin, le directeur d'Explorimmo : "les dernières mesures concernant l'immobilier – taxes sur les plus-values des résidences secondaires, fin du PTZ dans l'ancien, coup de rabot sur le Scellier, durcissement des conditions d'obtention des crédits – alliées à une situation économique et politique incertaine, auraient pu impacter plus fortement cette proportion."
"Bonne nouvelle", se réjouit la Fédération Nationale de l'Immobilier (Fnaim) : la politique du logement s'installe "au cœur de la campagne présidentielle".
Mauvaise nouvelle, regrette-t-elle tout aussitôt : "aucune des propositions formulées par les candidats n'est pour l'instant de nature à remédier à la crise du logement en France."
La perte du triple A n'a finalement pas eu les effets que l'on pouvait craindre sur les taux de crédit : en février, 45 % des banques ont même baissé leurs taux de crédit immobilier et 31 % les ont laissés stables. Seules 24 % ont procédé à des hausses. En outre, la demande de crédit a augmenté en janvier en dépit d'une certaine prudence des acheteurs. Dans ce contexte, meilleurtaux.com annonce une hausse de sa part de marché en 2011 avec 3,82 milliards d'euros de crédits accordés.
En France, 10 millions de personnes sont touchées par la crise du logement, estime la Fondation.
Parmi elles, 3,6 millions sont "non ou très mal logées", les autres se trouvant "en situation de fragilité de logement à court ou moyen terme". Autrement dit, le coût du logement fragilise ces dernières – couches populaires et classes moyennes –, et dégrade considérablement leur pouvoir d'achat. Ainsi, alors qu'"en moyenne, les ménages consacrent 25,7 % de leurs ressources au logement, cette part atteint 40 %, voire 50 % pour les ménages pauvres et modestes."
Selon les Notaires de Paris – Ile-de-France, qui publient leurs chiffres à fin novembre 2011, les volumes de ventes de logements anciens sont moins élevés partout en Ile-de-France et les prix, plus hésitants.
De septembre à novembre 2011, les ventes de logements anciens sont en recul de 10 % par rapport à la même période de l'année 2010. Paris tire les chiffres à la baisse, la capitale affichant un repli de 13 %. "Mais l'infléchissement des ventes s'étend désormais à l'ensemble de la région", précisent les Notaires : -17 % dans les Hauts-de-Seine et -5 % en Seine-Saint-Denis.
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